Quand on est enthousiaste, engagé (e), volontaire, et perfectionniste, il est parfois difficile de ne pas se donner sans compter à son travail, à sa famille et à ses amis.
Alors, fort de ces « qualités », les tâches que l’on s’impose et que l’on se doit d’honorer, deviennent inévitablement plus nombreuses et plus complexes.
On s’y jette à corps perdu en s’éloignant insidieusement de ses ressentis et de soi-même. On ignore les appels au repos et à la détente jusqu’au jour où les erreurs que l’on commence à commettre nous deviennent insupportables. En « rupture de contrat » avec nos valeurs fondatrices, on ne se reconnait plus, on ne s’accepte plus au point que le regard de l’autre nous devient insupportable. Alors un beau jour, notre corps prend le relais et refuse d’aller plus loin. Le temps est venu d’écouter les signaux et de prendre du recul pour comprendre et redonner du sens à sa vie.
Une personne sur quatre est susceptible de faire un burn-out au cours de sa carrière. Même si sous cette appellation se cachent un tas de réalités différentes, elle se traduit toujours par un épuisement professionnel, parfois aggravé par un épuisement familial. On s’investit toujours plus pour des résultats de moins en moins satisfaisants.
Les études montrent pourtant que les personnes concernées sont des gens dévoués, compétents. Ceux-ci, en plus d’être très exigeants avec eux-mêmes, souffrent souvent d’une absence de reconnaissance ou de moyens adéquats pour effectuer le job correctement.
Lorsque que l’on développe un burn-out, on finit par ne plus se sentir à sa place, par se poser plein de questions : Qu’est ce qui m’arrive? Est-ce que j’ai un problème ? Suis-je toujours sur la bonne voie ? …